Synthèse exposés suite2

Explorateurs et voyages au XVIIIe siècle

Sur les cartes du monde, à la fin du XVIIIsiècle, figurent à peine les 2/3 de la surface du globe. Les contours de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique et de l’Amérique sont bien connus des géographes européens mais l’immense Océan Pacifique reste à explorer et beaucoup croient encore à l’existence d’un énorme continent autour du pôle sud.C’est au XVIIIe siècle que les nations européennes s’enrichissent en importent des produits des terres conquises comme le sucre, le thé, le café, les cotonnades… Dans le même temps, elles s’efforcent de chercher le passage entre le Pacifique et l’Atlantique par le Nord de la planète afin de faciliter le trafic entre l’Orient et l’Occident. Mais ce n’est plus l’attrait des richesses et le goût de l’aventure qui sont le moteur des grands voyages d’explorateurs mais plutôt les idées nouvelles comme l’envie de connaître l’univers : James Cook, un des plus grands explorateurs se lance ds une expédition scientifique.Il espère arriver à Tahiti pour observer le passage de Vénus devant le soleil. Le phénomène observé à partir de différents points du globe servira à mesurer la distance Terre-Soleil. Il explore la Nouvelle-Zélande et découvre la côte de l’Australie.
Le danois Vitus Béring explore la Sibérie et c’est en 1741 qu’il découvre un bras de mer reliant le Pacifique et l’Atlantique.
Le norvégien Amundsen veut franchir le passage du N-o entre l’Arctique et le Pacifique par le Nord du Canada mais, pris par les glaces, il ne pourra jamais passer.
En 1751 Charles Marie ramène en France après 10 ans de voyages, des plantes inconnues appelées « hévéa » qui sécrètent le latex à partir duquel on fabrique le caoutchouc. En 1772, un amiral hollandais découvre au Chili une île où se dressent des statues de plus de 20 mètres ; tandis qu’en Afrique, Livingstone recherche les sources du Nil.
On voyage donc beaucoup au XVIIIe. La volonté de s’approprier des voies commerciales, la recherche d’implantations coloniales, le besoin croissant de denrées exotiques sont à l’origine d’un accroissement important des voyages et des échanges commerciaux. Les ports atlantiques sont très actifs ds leurs relations avec les Antilles, l’Amérique espagnole, la Chine. Aventuriers, missionnaires, colonisateurs en quête de terres nouvelles, négociants se côtoient sur des itinéraires de plus en plus exotiques et lointains. L’Orient, l’Inde, la Chine, l’Afrique, le Nouveau monde exercent une constante fascination. L’orient est à la mode grâce aux écrivains qui font découvrir aux Français des paysages mais aussi la vie politique et économiques des pays visités. La traduction des Mille et une nuits de Galland accrédite l’image d’un Orient fabuleux, sensuel et poétique, tandis que se multiplient les images utopiques d’un Eldorado peuplé de « bons sauvages ».

Quelques questions :
1) Que pense Rousseau de la notion de progrès ? Et du théâtre ? Ces idées sont-elles en accord avec la pensée des « encyclopédistes » ? Pourquoi ?


2) En quoi peut-on dire que lorsque Voltaire combat l’injustice, « il sait de quoi il parle » ?


3) Dans quels pays Voltaire a-t-il longuement séjourné ? Pour quelles raisons ? Qu’en a-t-il rapporté ?


4) Quelles fameuses « affaires » Voltaire a-t-il menées ?

5) Qu’est-ce que « le despotisme éclairé » ?


6) Expliquez en quelques mots « l’affaire Calas »


7) Citez 2 œuvres majeures de Montesquieu
Quelle est l’œuvre majeure de Diderot ?
9) Qu’est-ce que L’Encyclopédie ? Quels sont ces principaux objectifs ?

10) Au XVIII, pour quelles raisons voyage-t-on beaucoup ?

11) Citez quelques explorateurs célèbres du XVIIIe et une œuvre de Diderot